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Nicky Larson
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MessagePosté le: Jeu Avr 24 2008, 02:05    Sujet du message: Répondre en citant

Jones a écrit:
Nicky Larson AO a écrit:

Moi je voulais juste decompresser un peu


pète un coup ça fait plus d'effets


jte retourne la chose

Sinon, Merci pour ton explication Akmon...

Baal, tu fais la guerre avec trop de haine, moi je suis la pour rire
_________________

Edité par novae lui meme:
"Un excellent petit gars qui a la tête sur les épaules. Je ne sais pas ce qu'il est venu faire là au milieu de cette guerre. Je lui souhaite de passé au mieux l'orage."
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Baal
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MessagePosté le: Jeu Avr 24 2008, 11:08    Sujet du message: Répondre en citant

Nicky Larson AO a écrit:
Jones a écrit:
Nicky Larson AO a écrit:

Moi je voulais juste decompresser un peu


pète un coup ça fait plus d'effets


jte retourne la chose

Sinon, Merci pour ton explication Akmon...

Baal, tu fais la guerre avec trop de haine, moi je suis la pour rire



Ptdr


Ben oui je suis un méchant, j'espère quand même que tu es pas sérieux la?
_________________

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Druss
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MessagePosté le: Jeu Avr 24 2008, 13:53    Sujet du message: Répondre en citant

MDR!!!

Baal , reviens du coté clair baal...
Baal... résiste au coté obscur.

rhuuuumm PSHHHHHHHHHHHH...

Ne suivons pas le chemin du coté obscur mes frère, fumons un petard XXL dans le croiseur interstellaire... Faisons un aquarium dans une EDLM... peace mes frères.
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Jones
Invité







MessagePosté le: Jeu Avr 24 2008, 18:36    Sujet du message: Répondre en citant

Nicky Larson AO a écrit:
Jones a écrit:
Nicky Larson AO a écrit:

Moi je voulais juste decompresser un peu


pète un coup ça fait plus d'effets


jte retourne la chose


J'ai pas besoin de décompresser moi ><
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Nicky Larson
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MessagePosté le: Jeu Avr 24 2008, 19:56    Sujet du message: Répondre en citant

Baal a écrit:
Nicky Larson AO a écrit:
Jones a écrit:
Nicky Larson AO a écrit:

Moi je voulais juste decompresser un peu


pète un coup ça fait plus d'effets


jte retourne la chose

Sinon, Merci pour ton explication Akmon...

Baal, tu fais la guerre avec trop de haine, moi je suis la pour rire



Ptdr


Ben oui je suis un méchant, j'espère quand même que tu es pas sérieux la?


j'etais serieu car quand on dit:
Citation:
"Je parle pour tout le monde, on est la pour se faire des bisous ou se taper sur la tronche?

Ben alors qu'est ce que vous foutez encore là? FIGHT!!!!!"


Je ne trouve pas que se soit une attitude tranquil...
ceci dis je ne doute pas que tu sois un joueur simpa...

aussi jte dis +1 Druss ))



Moi je suis venu là pour parler mais je viens ici pendant la guerre tout comme j'y venais avant !!


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Baal
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MessagePosté le: Jeu Avr 24 2008, 22:45    Sujet du message: Répondre en citant

de toute manière je ne t'aime pas, je voulais te poutrer mais tu as changé de compte.

C'est pas drole, je veux me battre c'est le seul truc de marrant ( casser les adversaires )
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Térence
Le Déshérité
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MessagePosté le: Jeu Avr 24 2008, 23:49    Sujet du message: Répondre en citant

Akmon a écrit:
Terence est son prénom ...



Merci Ak

Et oui c'est mon prénom et merci Nicky mais ... Je connais plutot bien l'étymologie de mon prénom.

Un petit cours sur mon prénom ^^.

Citation:

Terence

Variante : TERRY

Fête : le 21 Juin

Étymologie : Dérivé du patronyme romain Terentius, illustré par un grand auteur comique du IIe siècle avant J.-C.
Ce prénom fut assez répandu jusqu'au VIe siècle, puis disparut complètement de l'usage. Il ne réapparut qu'à la fin du XIXe siècle, en Angleterre d'abord, où il fut pris pour une transcription du prénom irlandais Turlough (dérivé du celtique tarlach, l'assistant). Terence devint un prénom assez apprécié dans les pays anglophones ; il y est encore régulièrement attribué, en particulier chez les Noirs américains. En France, ce prénom était presque absent de l'état civil jusque dans les années 1980. Lorsqu'il a été découvert et adopté, il est vraisemblable qu'il a été pris pour un prénom anglais. Saint Térence était un responsable d'une communauté chrétienne à la fin du Ier siècle, en Asie Mineure. Il fut martyrisé et exécuté lors des premières persécutions romaines dans cette région.


Le premier Térence connu n'est autre que le très célèbre poète latin, Publius Terentius Afer ... un esclave affranchi grace à son talent.

voici une biographie trouvée sur un site web :

Citation:
Biographie en résumé
Publius Terentius Afer. Esclave affranchi, protégé par Scipion Emilien, Térence à écrit six principales comédies:

- L’Andrienne: Histoire de la jeune fille de l’île d’Andros - L’Hécyre: La Belle Mère - L’Heautontimorroumenos: Le bourreau de soi-même - L’Eunuque - Phormion qui servira aux Fourberies de Scapin de Molière - Les Adelphes (les Frères): Deux frères ayant des idées opposées sur l’Education des enfants. Molière s’en inspirera dans l’Ecole des Maris.

«Homo sum: humani nihil a me alienum puto.» (Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m’est étranger.) Cette pensée de l’ancien esclave est désormais plus connue que l’homme libre qui l’a écrite.


Vie et œuvre
Jugement de Diderot sur Térence

Térence était esclave du sénateur Terentius Lucanus. Térence esclave! un des plus beaux génies de Rome! l’ami de Laelius et de Scipion! cet auteur qui a écrit sa langue avec tant d’élégance, de délicatesse et de pureté, qu’il n’a peut-être pas eu son égal ni chez les anciens, ni parmi les modernes! Oui, Térence était esclave; et si le contraste de sa condition et de ses talents nous étonne, c’est que le mot esclave ne se présente à notre esprit qu’avec des idées abjectes; c’est que nous ne nous rappelons pas que le poète comique Caecilius fut esclave; que Phèdre le fabuliste fut esclave; que le stoïcien Épictète fut esclave; c’est que nous ignorons ce que c’était quelquefois qu’un esclave chez les Grecs et chez les Romains. Tout brave citoyen qui était pris les armes à la main, combattant pour sa patrie, tombait dans l’esclavage, était conduit à Rome la tête rase, les mains liées, et exposé à l’encan sur une place publique, avec un écriteau sur la poitrine qui indiquait son savoir-faire. Dans une de ces ventes barbares, le crieur, ne voyant point d’écriteau à un esclave qui lui restait, lui dit : Et toi, que sais-tu? L’esclave lui répondit : Commander aux hommes. Le crieur se mit à crier : Qui veut un maître? Et il crie peut-être encore.

Ce qui précède suffit pour expliquer comment il se faisait qu’un Épictète, ou tel autre personnage de la même trempe, se rencontrât parmi la foule des captifs; et qu’on entendît autour du temple de Janus ou de la statue de Marsias : Messieurs, celui-ci est un philosophe. Qui veut un philosophe? À deux talents le philosophe. Une fois, deux fois. Adjugé. Un philosophe trouvait sous Séjan moins d’adjudicataires qu’un cuisinier : on ne s’en souciait pas. Dans un temps où le peuple était opprimé et corrompu, où les hommes étaient sans honneur et les femmes sans honnêteté; où le ministre de Jupiter était ambitieux et celui de Thémis vénal, où l’homme d’étude était vain, jaloux, flatteur, ignorant et dissipé; un censeur philosophe n’était pas un personnage qu’on pût priser et chercher.

Une autre sorte d’esclaves, c’étaient ceux qui naissaient dans la maison d’un homme puissant, de pères et de mères esclaves. Si parmi ces derniers il y en avait qui montrassent dans leur jeunesse d’heureuses dispositions, on les cultivait; on leur donnait les maîtres les plus habiles; on consacrait un temps et ds sommes considérables à leur instruction; on en faisait des musiciens, des poëtes, des médecins, des littérateurs, des philosophes; (...)

Ces esclaves, instruits dans les sciences et les lettres, faisaient la gloire et les délices de leurs maîtres. Le don d’un pareil esclave était un beau présent; et sa perte causait de vifs regrets. Mécène crut faire un grand sacrifice à Virgile en lui cédant un de ses esclaves. Dans une lettre, où Cicéron annonce à un de ses amis la mort de son père, ses larmes coulent aussi sur la perte d’un esclave, le compagnon de ses études et de ses travaux. Il faut cependant avouer que la morgue de la naissance patricienne et du rang sénatorial laissait toujours un grand intervalle entre le maître et son esclave. Je n’en veux pour exemple que ce qui arriva à Térence, lorsqu’il alla présenter son Andrienne à l’édile Acilius. Le poëte modeste arrive, mesquinement vêtu, son rouleau sous le bras. On l’annonce à l’inspecteur des théâtres; celui-ci était à table. On introduit le poëte; on lui donne un petit tabouret. Le voilà assis au pied du lit de l’édile. On lui fait signe de lire; il lit. Mais à peine Acilius a-t-il entendu quelques vers, qu’il dit à Térence : Prenez place ici, dînons, et nous verrons le reste après. Si l’inspecteur des théâtres était un impertinent, comme cela peut arriver, c’était du moins un homme de goût, ce qui est plus rare.

Toutes les comédies de Térence furent applaudies. L’Hécyre seule, composée dans un genre particulier, eut moins de succès que les autres; le poëte en avait banni le personnage plaisant. En se proposant d’introduire le goût d’une comédie tout à fait grave et sérieuse, il ne comprit pas que cette composition dramatique ne souffre pas une scène faible, et que la force de l’action et du dialogue doit remplacer partout la gaieté des personnages subalternes : et c’est ce que l’on n’a pas mieux compris de nos jours lorsqu’on a prononcé que ce genre était facile.

La fable des comédies de Térence est grecque, et le lieu de la scène toujours à Scyros, à Andros, ou dans Athènes. Nous ne savons point ce qu’il devait à Ménandre: mais si nous imaginons qu’il dût à Laelius et à Scipion quelque chose de plus que ces conseils qu’un auteur peut recevoir d’un homme du monde sur un tour de phrase inélégant, une expression peu noble, un vers peu nombreux, une scène trop longue, c’est l’effet de cette pauvreté et jalouse qui cherche à se dérober à elle-même sa petitesse et son indigence, en distribuant à plusieurs la richesse d’un seul. L’idée d’une multitude d’hommes de notre petite stature nous importune moins que l’idée d’un colosse.

J’aimerais mieux regarder Laelius, tout grand personnage qu’on le dit, comme un fat qui enviait à Térence une partie de son mérite, que de le croire auteur d’une scène de l’Andrienne, ou de l’Eunuque. Qu’un soir, la femme de Laelius, lassée d’attendre son mari, et curieuse de savoir ce qui le retenait dans sa bibliothèque, se soit levée sur la pointe du pied, et l’ait surpris écrivant une scène de comédie que pour s’excuser d’un travail prolongé si avant dans la nuit, Laelius ait dit à sa femme qu’il ne s’était jamais senti tant de verve; et que les vers qu’il venait de faire étaient les plus beaux qu’il eût faits de sa vie, n’en déplaise à Montaigne, c’est un conte ridicule dont quelques exemples récents pourraient nous désabuser, sans la pente naturelle qui nous porte à croire tout ce qui tend à rabattre du mérite d’un homme, en le partageant.

L’auteur des Essais a beau dire que « si la perfection du bien parler pouvoit apporter quelque gloire sortable à un grand personnage, certainement Scipion et Laelius n’eussent pas résigné l’honneur de leurs comédies, et toutes les mignardises et delices du langage latin, à un serf africain », je lui répondrai sur son ton, que le talent de s’immortaliser par les lettres n’est pas une qualité mésavenante à quelque rang que ce soit; que la guirlande d’Apollon s’entrelace sans honte sur le même front avec celle de Mars; qu’il est beau de savoir amuser et instruire pendant la paix ceux dont on a vaincu l’ennemi, et fait le salut pendant la guerre; que je rabattrais un peu de la vénération que je porte à ces premiers hommes de la république, si je leur supposais une stupide indifférence pour la gloire littéraire; qu’ils n’ont point eu cette indifférence; et que, si je me trompe, on me ferait déplaisir de me déloger de mon erreur.

La statue de Térence ou de Virgile se soutient très-bien entre celles de César et de Scipion; et peut-être que le premier de ceux-ci ne se prisait pas moins de ses Commentaires que de ses victoires. Il partage l’honneur de ses victoires avec la multitude de ses lieutenants et de ses soldats; et ses Commentaires sont tout à lui. S’il n’est point d’homme de lettres qui ne fût très-vain d’avoir gagné une bataille; y a-t-il un bon général d’armée qui ne fût aussi vain d’avoir écrit un beau poëme? L’histoire nous offre un grand nombre de généraux et de conquérants; et l’on a bientôt fait le compte du petit nombre d’hommes de génie capables de chanter leurs hauts faits. Il est glorieux de s’exposer pour la patrie; mais il est glorieux aussi, et il est plus rare, de savoir célébrer dignement ceux qui sont morts pour elle.

Laissons donc à Térence tout l’honneur de ses comédies, et à ses illustres amis tout celui de leurs actions héroïques. Quel est l’homme de lettres qui n’ait pas lu plus d’une fois son Térence, et qui ne le sache presque par cœur? Qui est-ce qui n’a pas été frappé de la vérité de ses caractères et de l’élégance de sa diction? En quelque lieu du monde qu’on porte ses ouvrages, s’il y a des enfants libertins et des pères courroucés, les enfants reconnaîtront dans le poëte leurs sottises, et les pères leurs réprimandes. Dans la comparaison que les Anciens ont faite du caractère et du mérite de leurs poëtes comiques, Térence est le premier pour les mœurs. In esthesin Terentius… Et hos (mores) nulli alii servare convenit melius quam Terentio… Horace couvrant, avec sa finesse ordinaire, la satire d’un jeune débauché par l’éloge de notre poëte, s’écrie :

Numquid Pomponius istis
Audiret leviora, pater si viveret?
Horat. Sermon. Lib. I, sat. IV, vers. 52, 53.

Ressuscitez le père de Pomponius; qu’il soit témoin des dissipations de son fils, et bientôt vous entendrez Chrémès parler par sa bouche. La mesure est si bien gardée qu’il n’y aura pas un mot de plus ou de moins : et croit-on qu’il n’y ait pas autant de génie à se modeler si rigoureusement sur la nature, qu’à en disposer d’une manière plus frappante peut-être, mais certainement moins vraie?

Térence a peu de verve, d’accord. Il met rarement ses personnages dans ces situations bizarres et violentes qui vont chercher le ridicule dans les replis les plus secrets du cœur, et qui le font sortir sans que l’homme s’en aperçoive : j’en conviens. Comme c’est le visage réel de l’homme et jamais la charge de ce visage qu’il montre, il ne fait point éclater le rire. On n’entendra point un de ses pères s’écrier d’un ton plaisamment douloureux : Que diable allait-il faire dans cette galère? Il n’en introduira point un autre dans la chambre de son fils harassé de fatigue, endormi et ronflant sur un grabat : il n’interrompra point la plainte de ce père par le discours de l’enfant qui, les yeux toujours fermés et les mains placées comme s’il tenait les rênes de deux coursiers, les excite du fouet et de la voix, et rêve qu’il les conduit encore. C’est la verve propre à Molière et à Aristophane qui leur inspire ces situations. Térence n’est pas possédé de ce démon-là. Il porte dans son sein une muse plus tranquille et plus douce. C’est sans doute un don plus précieux que celui qui lui manque; c’est le vrai caractère que la nature a gravé sur le front de ceux qu’elle a signés poëtes, sculpteurs, peintres et musiciens. (...) Mais rien n’est plus rare qu’un homme doué d’un tact si exquis, d’une imagination si réglée, d’une organisation si sensible et si délicate, d’un jugement si fin et si juste, appréciateur si sévère des caractères, des pensées et des expressions : qu’il ait reçu la leçon du goût et des siècles dans toute sa pureté, et qu’il ne s’en écarte jamais : tel me semble Térence. Je le compare à quelques-unes de ces précieuses statues qui nous restent des Grecs, une Vénus de Médicis, un Antinoüs. Elles ont peu de passions, peu de caractère, presque point de mouvement; mais on y remarque tant de pureté, tant d’élégance et de vérité, qu’on n’est jamais las de les considérer. Ce sont des beautés si déliées, si cachées, si secrètes, qu’on ne les saisit toutes qu’avec le temps; c’est moins la chose que l’impression et le sentiment, qu’on en remporte; il faut y revenir, et l’on y revient sans cesse. L’œuvre de la verve au contraire se connaît tout entier, tout d’un coup, ou point du tout. Heureux le mortel qui sait réunir dans ses productions ces deux grandes qualités, la verve et le goût! Où est-il? Qu’il vienne déposer son ouvrage au pied du Gladiateur et du Laocoon, Artis imitatoriae opera stupenda!

Jeunes poëtes, feuilletez alternativement Molière et Térence. Apprenez de l’un à dessiner, et de l’autre à peindre. Gardez-vous surtout de mêler les masques hideux d’un bal avec les physionomies vraies de la société. Rien ne blesse autant un amateur des convenances et de la vérité, que ces personnages outrés, faux et burlesques; ces originaux sans modèles et sans copies, amenés on ne sait comment parmi des personnages simples, naturels et vrais. Quand on les rencontre sur le théâtre des honnêtes gens, on croit être transporté par force sur les tréteaux du faubourg Saint-Laurent. Surtout, si vous avez des amants à peindre, descendez en vous-même, ou lisez L’Esclave africain. Écoutez Phédria dans L’Eunuque, et vous serez à jamais dégoûtés de toutes ces galanteries misérables et froides qui défigurent la plupart de nos pièces… « Elle est donc bien belle!… - Ah! si elle est belle! Quand on l’a vue, on ne saurait plus regarder les autres… Elle m’a chassé; elle me rappelle; retournerai-je… Non, vînt-elle m’en supplier à genoux. » C’est ainsi que sent et parle un amant. On dit que Térence avait composé cent trente comédies que nous avons perdues; c’est un fait qui ne peut être cru que par celui qui n’en a pas lu un seule de celles qui nous restent.

C’est une tâche bien hardie que la traduction de Térence : tout ce que la langue latine a de délicatesse est dans ce poëte. C’est Cicéron, c’est Quintilien, qui le disent. (...)

Il n’y a donc qu’un moyen de rendre fidèlement un auteur, d’une langue étrangère dans la nôtre: c’est d’avoir l’âme pénétrée des impressions qu’on en a reçues, et de n’être satisfait de sa traduction que quand elle réveillera les mêmes impressions dans l’âme du lecteur. Alors l’effet de l’original et celui de la copie sont les mêmes; mais cela se peut-il toujours? Ce qui paraît sûr, c’est qu’on est sans goût, sans aucune sorte de sensibilité, et même sans une véritable justesse d’esprit, si l’on pense sérieusement que tout ce qu’il n’est pas possible de rendre d’un idiome dans un autre ne vaut pas la peine d’être rendu. S’il y a des hommes qui comptent pour rien ce charme de l’harmonie qui tient à une succession de sons graves ou aigus, forts ou faibles, lents ou rapides, succession qu’il n’est pas toujours possible de remplacer; s’il y en a qui comptent pour rien ces images qui dépendent si souvent d’une expression, d’un onomatopée qui n’a pas son équivalent dans leur langue; s’ils méprisent ce choix de mots énergiques dont l’âme reçoit autant de secousses qu’il plaît au poëte ou à l’orateur de lui en donner; c’est que la nature leur a donné des sens obtus, une imagination sèche ou une âme de glace. Pour nous, nous continuerons de penser que les morceaux d’Homère, de Virgile, d’Horace, de Térence, de Cicéron, de Démosthène, de Racine, de La Fontaine, de Voltaire, qu’il serait peut-être impossible de faire passr de leur langue dans une autre, n’en sont pas les moins précieux, et loin de nous laisser dégoûter, par une opinion barbare, de l’étude des langues tant anciennes que modernes, nous les regarderons comme des sources de sensations délicieuses que notre paresse et notre ignorance nous fermeraient à jamais.

M. Colman, le meilleur auteur comique que l’Angleterre ait aujourd’hui, a donné, il y a quelques années, une très-bonne traduction de Térence. En traduisant un poëte plein de correction, de finesse et d’élégance, il a bien senti le modèle et la leçon dont ses compatriotes avaient besoin. Les comiques anglais ont plus de verve que de goût; et c’est en formant le goût du public qu’on réforme celui des auteurs. Vanbrugh, Wicherley, Congrève et quelques autres ont peint avec vigueur les vices et les ridicules : ce n’est ni l’invention, ni la chaleur, ni la gaieté, ni la force, qui manquent à leur pinceau; mais cette unité dans le dessin; cette précision dans le trait, cette vérité dans la couleur, qui distinguent le portrait d’avec la caricature. Il leur manque surtout l’art d’apercevoir et de saisir, dans le développement des caractères et des passions, ces mouvements de l’âme naïfs, simples et pourtant singuliers, qui plaisent et étonnent toujours, et qui rendent l’intuition tout à la fois vraie et piquante; c’est cet art qui met Térence, et Molière surtout, au-dessus de tous les comiques anciens et modernes.

source: Denis Diderot, "Réflexions sur Térence", 1762



Et quelques citations célèbres :



«Il n'est aucune chose, tant facile fut-elle, qui ne paraisse difficile lorsqu'on la fait à contre coeur.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«Les actes font croire aux paroles.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«Tous nous ne sommes jamais contents de ce que nous avons.»
[ Publius Terentius Afer Térence ] - Phormio

«Un mensonge en entraîne un autre.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«Voulez-vous, elles ne veulent pas ; vous ne voulez pas, c'est elles qui veulent.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«La vieillesse est par elle-même une maladie.»
[ Publius Terentius Afer Térence ] - Phormion

«Rien ne réussit mieux à l'homme que la clémence.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«On juge mieux les affaires d'autrui que les siennes propres.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«Je suis homme, rien de ce qui touche à l'humanité ne m'est étranger.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«Justice extrême est extrême injustice.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«Tu connais les habitudes des femmes : le temps qu'elles se préparent, qu'elles se mettent en route, il faut une année.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«Querelles d'amants, renouvellement d'amour.»
[ Publius Terentius Afer Térence ] - L'andrienne

«La fortune aide les courageux.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«Qui ne peut comme il veut, doit vouloir comme il peut.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«Mon plus proche parent, c'est moi-même.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«On ne peut plus rien dire qui n'ait été dit avant nous.»
[ Publius Terentius Afer Térence ] - L'eunuque

«Autant d'individus, autant d'avis : à chacun sa règle.»
[ Publius Terentius Afer Térence ] - Phormion

«Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«Ce ne sont pas les plus grandes injures qui entraînent le pire ressentiment.»
[ Publius Terentius Afer Térence ] - Hécyra

«Rien ne se dit, que déjà quelque autre n’ait dit.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«La complaisance aveugle engendre des amis ; La franche vérité nous fait des ennemis.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«La complaisance fait les amis, la vérité engendre la haine.»
[ Publius Terentius Afer Térence ] - L'Andrienne

«Autant d’hommes, autant d’opinions.»
[ Publius Terentius Afer Térence ] - Phormion

«A qui est en bonne santé, il est aisé de conseiller les malades.»
[ Publius Terentius Afer Térence ] - Andria

«Rien n'est plus facile que parler.»
[ Publius Terentius Afer Térence ]

«La complaisance fait des amis, la franchise engendre la haine.»
[ Publius Terentius Afer Térence ] - L'Andrienne

«On ne doit pas solliciter comme une faveur ce qui est dû comme une récompense.»
[ Publius Terentius Afer Térence ] - Andria
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Que pour être efficace il faut cacher ses intentions ! - Nicolas Machiavel
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Nicky Larson
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MessagePosté le: Ven Avr 25 2008, 02:16    Sujet du message: Répondre en citant

Voila pourquoi j'adore Térence, il est clair net et precis et profite d'une parole pour informer du mieu que l'on ne peux...

Merci a toi
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Jones
Invité







MessagePosté le: Ven Avr 25 2008, 08:39    Sujet du message: Répondre en citant

Et après on ira critiqué les premier du top ... "té un no lif tapa dboulooo"
en attendant ils en ont sous le cabercho ...

Ave Terentius xD
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Akmon
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MessagePosté le: Ven Avr 25 2008, 12:02    Sujet du message: Répondre en citant

J'adore

"il y est encore régulièrement attribué, en particulier chez les Noirs américains"

Je te trouvais aussi un peu palot sur les photos
_________________
Akmon,

~~Quae caret ora cruore nostro ?~~


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Arag0rn
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MessagePosté le: Ven Avr 25 2008, 16:48    Sujet du message: Répondre en citant

Moi c'est Emmanuel

Rien d'autre que le second prénom de Jésus.

Alors vous pouvez coucher les autres là :p

"vite, un clou, je gliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiisssssssssssssse !!!!"
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~Arag0rn~
Le Bourrin des TotG.
Recyclerait sa mère si elle était rentable.

keiser a écrit:

- C'est une alliance de taré
- Pas moyen d'etre sérieux 2 mins
- Ara offre 10 M de deut a qui va allumer les autres alliances pour leur déclarer la guerre.
- Ne jamais croire les copy de messages de Ara et Ak, ils balancent dans le seul but de pouvoir recycler
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Thoms
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MessagePosté le: Ven Avr 25 2008, 18:13    Sujet du message: Répondre en citant

Une question me vient à l'esprit Ara.
Est ce que si un jour tu te fais poutrer la totalité de ta flotte (par moi ou quelqu'un d'autre...), elle reviendra à la vie?
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Druss
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MessagePosté le: Ven Avr 25 2008, 19:31    Sujet du message: Répondre en citant

Et connerie elle reviendra à la vie ?


La résurrection c'est du made in pioupiou grillé, alias phénix... donc c'est foireux... ça n'peut pas marcher.
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Novae
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MessagePosté le: Dim Avr 27 2008, 09:58    Sujet du message: Répondre en citant

Emmanuel c'est une série de film de Q

Citation:
Emmanuel est un prénom dérivé de Immanouel (imanou E-l) qui signifie « Dieu est avec nous » en hébreu




quant a moi Sébastien:

Ce prénom connut, en France, un pic de popularité dans les années 1970. Durant cette période, il fut nommé beaucoup plus de jeunes Sébastien que dans les siècles précédents. (Cette popularité soudaine a-t-elle un lien direct avec la diffusion à la télévision de Belle et Sébastien en 1965 ?)

Citation:

Sébastien est un prénom d'origine grecque. En grec, sebastos signifie « vénéré », et fut choisi comme traduction du titre romain Auguste décerné aux empereurs (d'où le nom de ville Sébastopol, qui veut dire « la ville du tsar » et non pas « la ville de Saint-Sébastien »). Sebastianus fut un prénom romain, porté notamment par un empereur.

Dans l'Empire byzantin, il exista également le titre de sébastokrator qui fut accordé à certains frères et fils de l'empereur.


source wiki
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Aniur
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MessagePosté le: Dim Avr 27 2008, 12:26    Sujet du message: Répondre en citant

Étymologie : Du verbe grec alexein, protéger.
Curieusement Alexis, qui a la même origine qu'Alexandre, est devenu, aux États-Unis et dans plusieurs pays anglophones, un prénom féminin. Pourtant il n'y a pas de précédent historique. Alexis a été très prisé dans le monde byzantin (c'est le nom d'une douzaine d'empereurs) et en Russie, et toujours attribué à des garçons. En France, depuis quelques années, il court dans le peloton de tête des prénoms masculins : il a été, l'an dernier, en 6e position. Frère cadet d'Alexandre, l'image qu'il donne est plus fragile, plus complexe, plus intellectuelle. Au XIe siècle un poète français anonyme écrivit La Vie de saint Alexis. Il y décrivait les aventures d'un riche jeune Romain du Ve siècle, parti vers l'Orient à la recherche de Dieu, puis revenu incognito chez lui, déguisé en mendiant, pour finir ses jours dans la misère sans qu'aucun des siens ne le reconnaisse. Cette belle légende eut un immense succès. On fêta longtemps cet Alexis légendaire le 17 juillet. Aujourd'hui on lui préfère Alexis Falconieri, fondateur, en 1239, des servites de Marie, partagés entre la prière et la prédication.



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